"Oublier Mozart", revue de presse du roman

 roman historique "Oublier Mozart", par Emmanuelle Pesqué

 Voici une petite revue de web...


Chroniqueurs et bloggeurs ont lu Oublier Mozart :

Catarina Viti (écrivain) - 3 ou 4 bonnes raisons de lire « Oublier Mozart » d’Emmanuelle Pesqué

« […] voici […] un roman unique en son genre, tout à la fois fresque familiale, roman historique, reconstitution d’une époque littéraire et du monde foisonnant de la scène lyrique de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle, le tout saupoudré d’un zeste de suspens [...]

[…] tout le talent de l’historienne se révèle. [...] Emmanuelle nous immerge dans cette époque, pesant le moindre détail, elle nous brosse une plausible mentalité d’alors. Ses personnages sont des gens de leur temps, pensent et réagissent en conséquence, et c’est en cela qu’ils sont vivants […].

[…] l’adresse avec laquelle chaque personnage (des plus sympathiques aux plus patibulaires) est dessiné. [...]. Quand je vous dis que ce texte nous téléporte dans son temps.

[…] l’art de l’historienne [...] Où s’arrête la biographie, où débute l’imaginaire de l’auteur ? Les deux sont tellement intriqués que les distinguer serait réussir une gageure. [...]

[…] Raison 4 : le style. […] Quelle langue utiliser pour témoigner d’une époque, sinon une langue au plus près de celle de son temps ? Si le terme de pastiche est souvent employé à des fins critiques, voire péjoratives, il reprend ici toutes ses lettres de noblesse. Je crois que ce texte n’aurait pu être écrit autrement : l’auteure lui a donné la musique qui lui convient, et celle qui est propre à souligner la perspective de l’Histoire.

[…] En réalité, il n’y a pas seulement 4 raisons de lire Oublier Mozart, mais une quantité. »

Lire toute la chronique (6 juillet 2022).

 

Pierre Benveniste - A la recherche du testament perdu

« […] Le roman se présente donc comme une enquête digne d'un roman policier interrompue par le récit des mémoires d'Ann Selina. L'investigation diligentée par Spencer est passionnante et accroche constamment le lecteur ; ce dernier s'attend même à ce que le mystérieux testament surgisse des recoins les plus secrets de demeures quelque peu gothiques ou des mains de personnages plus ou moins louches qui gravitent autour de la famille Storace ; le style narratif entretient avec brio le suspense tout au long des actions de Spencer. D'autre part, le récit des mémoires d'Ann Selina est extrêmement vivant […].

Ce roman, mine d'informations, dont la lecture est fascinante et revigorante, ravira les amoureux de Mozart, de sa muse Ann Selina Storace ainsi que tous ceux qui s'intéressent à la vie musicale en Italie comme en Angleterre, à Vienne comme à Londres, de ce 18ème siècle finissant.

A noter que le roman est assorti d'un arbre généalogique de la famille Storace très utile, d'un glossaire des personnages historiques cités et d'un chapitre comprenant la liste impressionnante des sources utilisées ainsi que des précisions historiques et littéraires. On admire à ce propos la connaissance de la littérature anglaise de l'auteure. Cette dernière a également publié une biographie d'Ann Selina Storace : Nancy Storace, muse de Mozart et de Haydn (2017). »

Lire toute la chronique sur BaroquiadeS (28 juillet 2022) et sur Rundinella (29 août 2022).

 

Laurent Bury - Trop de notes, ma chère Pesqué ?

« […] En 2017, Emmanuelle Pesqué livrait au public la somme de ses recherches sous la forme d’une biographie intitulée Nancy Storace, muse de Mozart et de Haydn. Quelques années plus tard, l’historienne se fait romancière et reprend en partie le même matériau pour proposer Oublier Mozart, fiction au cœur de laquelle figurent les Mémoires de la cantatrice [...]. Mais Emmanuelle Pesqué ne se contente pas d’inventer ces « Souvenirs de la Signora Storace », qui n’occupent qu’un tiers de son récit ; elle les enchâsse dans une narration allant de 1817 à 1830, soit de la mort de la soprano à la tentative par le compositeur britannique Vincent Novello de collecter des témoignages auprès de ceux qui avaient connu Mozart. [...]
[...] Emmanuelle Pesqué a par ailleurs fait le choix de rédiger son texte comme s’il avait été écrit il y a deux siècles, dans une langue truffée de mots désuets et d’expressions oubliées. Cela confère bien sûr au roman une saveur assez exceptionnelle [...].
[...] Exercice de style certes fascinant en soi [...]
[...] Mais si Joseph II déclara, à l’issue de la première de L’Enlèvement au sérail, « Trop de notes, mon cher Mozart », jugeant ce singspiel « trop beau pour nos oreilles », le roman d’Emmanuelle Pesqué, lui, n’en est pas moins fort beau pour nos esprits.
»  (Premières Loges, 26 octobre 2022.)


 Les lecteurs en parlent aussi :

Sur ODB-opéra :

Efemere :

« Roman instructif, avec plein de détails (dont les notes de bas de pages, le glossaire, etc.) très intéressants, plaisant à lire et que j'ai même trouvé trop court (il y a environ 300 pages). »

 Kirkby :

« Téléchargé sur mon kindle et lu pendant le festival d'Aix !!

Lecture super agréable d'un libre très bien écrit et documenté !!! »

 Hélène Adam :

« un roman "document" passionnant qui tient le lecteur (j'allais écrire le "spectateur" :wink: ) en haleine. »

 Meteosat :

« J'ai enfin lu ce merveilleux "Oublier Mozart", un bonheur tout du long ! Quelle joie de se replonger dans cette époque, tout en s'instruisant.

Cela m'a donné envie (re)lire ta non moins fabuleuse biographie de Nancy Storace. Dans un tout autre style vocal, je rêverais de lire un tel ouvrage sur Caterina Cavalieri, mais il me semble que les sources disponibles sur cette cantatrice sont limitées ?

Encore bravo, et, bien entendu, je recommande à 300% la lecture de ce roman. »

  

jeantoulouse [Jean Jordy, également chroniqueur sur Opera Gazet] :

« […] L'adjectif laudateur qui me semble s'imposer est "élégant". Élégance du style très travaillé, avec des recherches linguistiques subtiles et raffinées. Élégance de l'impression avec cette alternance entre récit et souvenirs (ou journal intime comme on voudra) marquée par une typologie différente. Élégance de la relation entre l'écrivain(e) et son sujet, entre admiration et distance, entre tendresse et apitoiement. La même qualité est sensible dans la forme choisie : ultra documenté, ce roman est aussi un récit qui passe d'un point de vue à un autre, du fils à la mère, du passé au présent de la fiction offrant des perspectives différentes sur les mœurs et les pays, les opéras et les compositeurs. Le titre est tout aussi habile : Mozart apparait comme une ombre tutélaire, un fantôme joyeux, une référence passagère dont le souvenir est aussi présent que d'autres, que la postérité a moins reconnus.

Comme tous les avis précédents, j'admire l'érudition qui préside à cette reconstitution historique, psychologique, musicologique. Prégnante, elle nourrit sans alourdir, informe sans ennuyer. Même les notes en bas de page, très surprenantes au premier abord dans un roman, deviennent très vite de précieux auxiliaires ou d'utiles références, confirmant l'originalité structurelle du livre.

Je veux souligner pour finir le soin apporté à la reconstitution des décors, des climats, des atmosphères : les pièces, les meubles, les bibelots, les odeurs, les couleurs, le froissement des tissus, tout contribue à ressusciter non seulement un personnage, mais une époque.

Un livre rare, inclassable, que l'on peut ranger autant sur les rayons des romans que sur ceux réservés à la musique et à son histoire. »

 

Sur The Inn at Lambton :

Juliette 2A :

« […] je suis ravie d'avoir eu l'occasion de découvrir les "coulisses" de la vie de Ann Selina "Nancy" Storace, que je ne connaissais que de nom […]

En alternant faits réels et chapitres "romancés" (mais se basant toujours sur des archives historiques), Oublier Mozart nous plonge dans le riche et foisonnant monde culturel des 18ème et 19ème siècles et ce, partout en Europe.

La vie de Nancy Storace est passionnante […] Les relations qu'elle noue avec les plus grands noms de l'époque, du couple H. Nelson / E. Hamilton, à Lord Byron, en passant par le ô combien célèbre Mozart m'ont tout particulièrement captivée !

J'ai été également impressionnée par la narration de qualité et adaptée à la perfection au langage de la Regency.

Enfin, je ne peux également qu'admirer le méticuleux travail de recherche effectué, la passion pour l'Histoire (et pour la vie de la Storace en particulier) qui se dégage de ce récit, ainsi que les nombreuses références accompagnant le texte et permettant au lecteur de mieux appréhender le contexte historique (souvent complexe) de l'époque. »

 Petit Faucon :

« C'est un livre érudit et très fouillé sur la vie de cette cantatrice anglo-italienne […].

Le livre fourmille de petits détails de la vie quotidienne dans les années 1780-1815, et est très précis sur une foule de petites anecdotes.

J'ai apprécié également l'arbre généalogique en fin d'ouvrage. »

 

Sur Amazon :

Anne Secret, écrivain :

« Connaissez-vous Nancy Storace ? Personnellement, je n’avais jamais entendu parler de cette diva avant de me plonger dans le très fouillé (et passionnant) Oublier Mozart d’Emmanuelle Pesqué. Cet ouvrage, écrit d’une plume aiguë, évoque le destin de cette cantatrice qui fit une éblouissante carrière à la césure des XVIIIe et XIXe siècles […].

Cette fiction qui n’en est pas vraiment une (l’auteur a déjà consacré une belle biographie à cette chanteuse un peu oubliée) nous entraîne dès les toutes premières lignes dans l’univers lyrique de l’époque avec une précision quasi photographique. On est à Vienne lors du fameux concert d’adieu de la diva, Mozart n’est pas loin, on entend le murmure des conversations avant le lever de rideau, puis les applaudissements crépitent dans l’air où se mêlent les fragrances des parfums et de la poudre de riz, juste avant que la chanteuse n’embrase le public avec sa voix.

Construit comme un texte-miroir, servi par une culture historico-musicale de tout premier ordre, et mariant avec une habileté diabolique vérité et fiction, ce roman est aussi l’histoire d’une énigme : qu’est devenu le dernier testament de Nancy Storace ? »

 

S. Fabre :

« Si vous voulez lire un livre avec une très jolie plume et l'histoire d'une cantatrice du 18e siècle.

Un roman écrit à partir de recherches incroyables et un talent d'écriture comme on n'en voit plus que rarement de nos jours...

Loin des vulgarités du "à peu près" et d'une langue pauvre et triste, avec une culture musicale phénoménale et une culture générale tout court d'ailleurs.

Je vous invite à lire cet ouvrage superbe.

[…] Vraiment ne passez pas à côté de ce livre ! »

  

lire_est_une_histoire

« [...] La rigueur et l’exactitude de la plume sont à souligner. On ressent la connaissance de l’auteure et d’après la lecture j’en retire que quasiment tous les intervenants sont réels. J’ai adoré découvrir cet univers lyrique et la vie de cette cantatrice de renoms qui a côtoyé de nombreux artistes, dont Mozart, puisqu’elle fut l’une de ses muses. La richesse de ce récit se trouve dans la grande culture générale de l’auteur. Il est rare de trouver des romans évoquant si exactement le côté historique et culturel et je vous conseille donc cette découverte. Aussi enrichissante qu’agréable, l’histoire de Nancy Storage est à découvrir. » (31 août 2022)

 

Kyokoandbooks (bookgrammeuse) :

« Un roman exigeant mais très instructif – […] J'avoue avoir un peu hésité avant d'accepter [de chroniquer ce roman] : si j'adore les romans historiques, je ne suis pas du tout une spécialiste de la scène lyrique de la fin du XVIIIe !

Et puis en me renseignant un peu, je me suis rendue compte que l'autrice, elle, semblait l'être. Qui aurait mieux pu m'introduire à ce monde particulier ? […]

Ici, le récit est romancé mais s'appuie énormément sur la réalité historique. La quasi intégralité des personnages présents dans le roman ont réellement existés, et on sent dans le récit une grande érudition et une connaissance très complète de l'autrice du monde dans lequel elle nous invite.

J'admets que la lecture n'en a pas été simple. Je préfère généralement les styles travaillés et recherchés aux styles trop simplistes ; ici j'ai été servie. Dans un souci de crédibilité pour son histoire, l'autrice choisit volontairement de rédiger son récit dans un style soutenu cohérent avec l'époque. Si ce choix facilite l'immersion dans l'histoire, il n'en demande pas moins une grande concentration lors de la lecture […].

J'ai beaucoup appris à la lecture de ce livre. […] Mon seul regret est d'avoir ressenti, à un moment, un peu de lassitude à la lecture des Mémoires de la cantatrice. […] J'aurais préféré, en comparaison, que la partie concernant « l'enquête » de Spencer soit plus longuement détaillée.

En dépit de ce léger regret, ce fut donc une très bonne lecture, exigeante mais très instructive. Je ne prétends pas en ressortir spécialiste de la scène lyrique de l'époque, mais j'ai incontestablement fait la connaissance de grands noms de la musique, et j'ai beaucoup apprécié toutes les anecdotes à leur sujet. » (21 septembre 2022)

 

Sur Facebook :

Marie J. Berchoud, autrice et professeure émérite à l’Université :

« Sans préjuger du titre de l’ouvrage (un teaser ? me suis-je dit, et puis j’ai cessé de me poser la question dès l’ouvrage ouvert), la 4e de couverture nous situe l’époque, les personnages avec la tension dramatique autour du testament de la Storace, cantatrice plus que célèbre, et tout l’univers socio-musical alentour, aspect vraiment fascinant de richesse et de précision. « Ceci est un roman, mais un roman presque vrai » est-il dit en exergue. Bel ajout à la saveur !

En premier, j’ai apprécié l’immersion dans la langue des années fin XVIIIe – début XIXe siècles, rendue par une typographie soignée, respectueuse et de l’époque et admirablement différenciée. En elle résonne l’âme du temps et j’ai cherché les airs cités afin de les passer en fond sonore […]

Le récit, une fiction très respectueuse du réel social et mental de l’époque, noue plusieurs brins et effectue des renvois d’une époque à l’autre […]

Au total un bel ouvrage, précis, romanesque et qui nous rend présent ce temps enfui d’il y a plus de deux siècles. Donc, un ouvrage précieux, enrichi d’un glossaire et de toutes les précisions historiques utiles.

*

Dernier pas avant de refermer le volume (« encore un instant… ») : constituer une liste des œuvres citées et chantées. [On trouvera ICI le premier volet de la playlist.]

Lecture vivement conseillée. » (6 août 2022)


Raphaël Pouriel, sur les groupes de lecture Des nourritures livresques et Lire, rêver et partager

« […] Quel livre ! Il est étonnant et érudit à la fois. Il peut paraître difficile d'approche par le langage mais l'autrice nous aide très largement avec des notes de bas de page. En effet les mémoires sont conçues comme un pastiche de mémoires de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle avec une graphie particulière et de nombreuses (et très belles) éperluettes. C'est un prétexte pour nous de connaître la vie de cette incroyable chanteuse très célèbre ayant côtoyé de nombreuses personnalités, Mozart, Haydn, Salieri, Da Ponte... Mais on est loin de la vision "romantique" mais totalement fausse du film "Amadeus" que j'adore malgré tout. Ici l'histoire s'appuie sur des faits réels et la presque totalité des personnages ont été réels. L'autrice connait bien le sujet car elle a publié une biographie sur Ann Selina Storace. Une généalogie, un dictionnaire des noms et surtout des précisions d'Emmanuelle Pesqué en fin d'ouvrage nous apportent des compléments plus qu'intéressants. Je vous engage à lire cet ouvrage pour vous replonger dans l'univers des chanteurs et artistes lyriques cette période entre Italie, Vienne et Londres mais pas uniquement puisqu'il y a cette quête du fils qui ne se fera pas sans problème. Il faudra attendre la dernière ligne pour comprendre le titre ! » (26 août 2022)

 

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